Que faire en cas de mauvais Syndic de copropriété ? Guide 2024

Que faire en cas de mauvais Syndic de copropriété ? Guide 2024

Un syndic de copropriété joue un rôle essentiel dans la gestion et la maintenance des immeubles en copropriété. Cependant, il arrive parfois que les copropriétaires se retrouvent avec un mauvais syndic de copropriété, ce qui peut causer frustration, conflits, et problèmes financiers. Que faire si votre syndic ne remplit pas correctement ses obligations ou si sa gestion est défaillante ? Cet article explore les signes d’un mauvais syndic, les étapes pour réagir efficacement, et les solutions pour changer de syndic si nécessaire.mauvais syndic de copropriété

Les signes d’un mauvais Syndic

Il est important de pouvoir identifier les signes qui indiquent que votre syndic de copropriété ne fait pas correctement son travail. Voici quelques indicateurs d’un mauvais syndic :

  • Manque de transparence : Le syndic ne communique pas clairement les dépenses, ne fournit pas de comptes-rendus précis ou cache des informations essentielles.
  • Absence de réactivité : Les demandes des copropriétaires sont ignorées ou prennent beaucoup de temps à être traitées.
  • Mauvaise gestion financière : Les comptes de la copropriété sont dans le rouge, il y a des dettes non réglées, ou les charges sont anormalement élevées sans justification.
  • Entretien négligé : Les parties communes ne sont pas entretenues correctement, les travaux nécessaires ne sont pas réalisés, et les réparations traînent.
  • Conflits d’intérêts : Le syndic favorise certaines entreprises pour les travaux ou les services, souvent au détriment des intérêts de la copropriété.
  • Non-respect des décisions d’assemblée générale : Les résolutions votées par les copropriétaires en assemblée ne sont pas appliquées.

Que faire face à un mauvais syndic ?

Si vous soupçonnez que votre syndic ne remplit pas correctement ses obligations, voici quelques étapes à suivre :

  • Documentez les problèmes : Commencez par noter tous les incidents, manque de réponse, et autres problèmes rencontrés avec le syndic. Gardez des copies des courriels, lettres, et autres communications.
  • Consultez le contrat de syndic : Vérifiez les termes du contrat signé avec le syndic. Cela vous aidera à comprendre les obligations spécifiques du syndic et si elles sont respectées.
  • Contactez le conseil syndical : Le conseil syndical, composé de copropriétaires, joue un rôle de liaison entre le syndic et les copropriétaires. Informez-les des problèmes et demandez leur soutien pour obtenir des explications ou une action de la part du syndic.
  • Envoyez une lettre de mise en demeure : Si les problèmes persistent, une mise en demeure officielle peut être envoyée au syndic pour exiger qu’il remplisse ses obligations. Cette lettre doit préciser les faits reprochés et les actions attendues.
  • Recours à la médiation : Si le dialogue ne mène à rien, envisager la médiation avec un professionnel du droit immobilier peut aider à résoudre les conflits de manière amiable.

Comment changer de Syndic ?

Si toutes les tentatives pour résoudre les problèmes avec le syndic échouent, il peut être nécessaire de le remplacer. Voici les étapes pour changer de syndic :

  1. Convocation d’une Assemblée Générale : Pour changer de syndic, une assemblée générale extraordinaire doit être convoquée. Cette convocation peut être demandée par le conseil syndical ou par un groupe de copropriétaires représentant au moins 25 % des tantièmes.
  2. Préparer une mise en concurrence : Avant l’assemblée, demandez des devis et des offres de plusieurs autres syndics. Assurez-vous de comparer les services proposés et les tarifs.
  3. Vote en assemblée générale : Lors de l’assemblée, un vote à la majorité absolue (la majorité de tous les copropriétaires) est nécessaire pour révoquer le syndic en place et en nommer un nouveau.
  4. Notification au syndic sortant : Une fois la décision prise, informez officiellement le syndic sortant de sa révocation et des modalités de la passation avec le nouveau syndic.
  5. Passation des documents : Le syndic sortant doit transmettre tous les documents relatifs à la gestion de la copropriété au nouveau syndic. Cela inclut les comptes, les archives, et les contrats en cours.

Précautions à prendre

  • Assurez-vous de la compétence du nouveau syndic : Recherchez des références et des avis avant de signer un contrat avec un nouveau syndic. Vérifiez ses certifications et sa réputation.
  • Examinez régulièrement les comptes : Une fois le changement effectué, continuez à surveiller la gestion financière de la copropriété pour éviter de nouveaux problèmes.
  • Impliquez-vous activement : Participez aux assemblées générales et au conseil syndical si possible. Votre implication est essentielle pour une bonne gestion de la copropriété.

Conclusion

Faire face à un mauvais syndic peut être une situation stressante et compliquée pour les copropriétaires. Cependant, en étant vigilant, en documentant les problèmes et en suivant des procédures légales, il est possible de remédier à la situation. Changer de syndic est parfois la meilleure solution pour assurer une gestion saine et transparente de votre copropriété. En 2024, les copropriétaires ont plus que jamais le droit d’exiger une gestion efficace et respectueuse de leurs biens communs. Pour plus d’informations sur les Syndics rendez-vous sur les Services Publiques : Syndic de copropriété.

Cependant, vous pouvez avoir une autre solution, celle de passer par Ma Négo. Sans changer de Syndic, nous pouvons vous aider à faire des économies sur vos charges et travaux de copropriété. Nous allons vérifier et négocier vos contrats et devis directement auprès des prestataires. Le Syndic ne peut qu’accepter les nouveaux contrats/devis en vertu de l’article 27 du décret du 17 mars 1967, le Conseil syndical peut faire appel à toute personne de son choix ! Alors n’attendez plus : Bénéficier d’une expertise gratuite dès maintenant.

 

Assurance en copropriété : Les pièges à éviter

Assurance en copropriété : Les pièges à éviter

L’assurance en copropriété est essentielle pour protéger les parties communes d’un immeuble et les biens individuels des copropriétaires. Cependant, il existe plusieurs pièges courants que les copropriétaires et les syndics de copropriété doivent éviter pour garantir une couverture adéquate et ne pas avoir de problèmes juridiques ou financiers. Dans cet article, nous aborderons les principaux pièges à éviter lors de la souscription et de la gestion d’une assurance en copropriété.

assurance en copropriété

Vérifier les garanties couvertes

Un des pièges les plus courants est de ne pas vérifier en détail les garanties couvertes par l’assurance. Il est essentiel de s’assurer que l’assurance couvre bien toutes les parties communes de l’immeuble, y compris les toitures, les façades, les parkings, et les équipements collectifs comme les ascenseurs et les chaudières. Certaines assurances peuvent exclure des éléments importants, ce qui pourrait entraîner des frais élevés en cas de sinistre non couvert.

Les garanties responsabilité civile

La garantie responsabilité civile est un aspect crucial de l’assurance en copropriété. Elle couvre les dommages causés à des tiers, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la copropriété. Ne pas inclure ou sous-estimer cette garantie peut entraîner de lourdes conséquences financières en cas d’accident ou de dommage causé à autrui par les parties communes de l’immeuble.

Adapter la couverture à l’évolution de l’immeuble

Les besoins d’une copropriété peuvent évoluer avec le temps, par exemple, à la suite de rénovations ou d’extensions. Un piège fréquent est de ne pas mettre à jour l’assurance pour refléter ces changements. Si la valeur des biens communs augmente, il est crucial d’adapter le niveau de couverture pour éviter de se retrouver sous-assuré en cas de sinistre.

La valeur de remplacement

Lors de l’évaluation des biens à assurer, il est fréquent de sous-estimer leur valeur de remplacement. Cela peut conduire à une indemnisation insuffisante en cas de sinistre majeur. Il est recommandé de faire appel à un expert pour une évaluation précise et de réviser cette estimation régulièrement, surtout après des travaux d’amélioration ou des modifications significatives de l’immeuble.

Avoir la garantie catastrophes naturelles

vérification

Avec les conditions climatiques de plus en plus imprévisibles, il est primordial de vérifier que l’assurance en copropriété inclut une garantie contre les catastrophes naturelles, telles que les inondations, les tremblements de terre, ou les tempêtes. Oublier cette garantie peut entraîner des coûts de réparation considérables qui ne seraient pas couverts par une assurance standard.

Comparer les offres d’assurance

Un autre piège est de ne pas comparer les différentes offres d’assurance disponibles sur le marché. Les prix et les niveaux de couverture peuvent varier considérablement d’un assureur à l’autre. Il est conseillé de demander plusieurs devis et de comparer attentivement les garanties, les exclusions et les tarifs proposés.

Vérifier les métrages

Dans le cadre des assurances en copropriété, il est essentiel de faire vérifier les métrages des parties privatives et communes de l’immeuble. Une erreur dans les calculs de surface peut entraîner une couverture d’assurance inappropriée, soit par excès soit par défaut, ce qui pourrait causer des complications financières en cas de sinistre. S’assurer que les métrages sont exacts permet de garantir que chaque copropriétaire contribue justement aux charges d’assurance et que les indemnités en cas de sinistre reflètent correctement la valeur des biens concernés. Ainsi, la vérification des métrages est une précaution nécessaire pour éviter des litiges et des pertes financières potentielles.

Vérifier la franchise

Les franchises varient d’une assurance à l’autre et peuvent avoir un impact significatif sur les coûts en cas de sinistre. Une franchise trop élevée peut réduire les primes d’assurance, mais elle peut aussi entraîner des frais importants à payer par la copropriété en cas de dommage. Il est crucial de trouver un équilibre entre une prime abordable et une franchise raisonnable.

La gestion des sinistres

Enfin, une mauvaise gestion des sinistres peut compliquer le processus de réclamation et retarder les indemnisations. Il est important que le syndic de copropriété soit bien informé des procédures à suivre en cas de sinistre et qu’il tienne à jour tous les documents nécessaires. Une communication claire et rapide avec l’assureur est également essentielle pour un règlement efficace des sinistres.

Conclusion

Pour garantir une couverture adéquate et éviter les mauvaises surprises, il est crucial de bien choisir son assurance en copropriété et de veiller à ce qu’elle soit régulièrement mise à jour pour refléter l’évolution des besoins de l’immeuble. Pour plus d’informations vous pouvez consultez la page des Services publiques sur les assurances en copropriété. En évitant les pièges courants mentionnés ci-dessus, les copropriétaires peuvent s’assurer une protection optimale et une tranquillité d’esprit en cas de sinistre. Pour cela, Ma Négo vous permet de vérifier votre assurance et charges de copropriété gratuitement : Bénéficier d’une expertise gratuite !

Augmentation des charges de copropriété 2024

Augmentation des charges de copropriété 2024

Avec la transition énergétique et l’inflation qui pèse sur tous les secteurs, les charges de copropriété atteignent des niveaux records, créant des difficultés financières pour de nombreux propriétaires. Les coûts associés à l’entretien des immeubles, à l’énergie, aux assurances, et aux travaux nécessaires pour maintenir et améliorer les propriétés ne cessent d’augmenter, rendant la situation de plus en plus précaire pour de nombreux copropriétaires. Découvrez les chiffres marquant de l’augmentation des charges de copropriété en 2024.

charges de copropriété en hausse

Hausse des charges en 2021 et évolution jusqu’en 2024

Selon l’Association des Responsables de Copropriétés (ARC), les charges de copropriété ont augmenté en moyenne de 3,89 % en 2021, atteignant même 4,7 % en Île-de-France. En dix ans, ces dépenses ont grimpé de 50 %, une augmentation spectaculaire qui met en lumière les défis croissants auxquels sont confrontés les copropriétaires. En 2023, les charges ont continué d’augmenter avec +6,39 % pour les copropriétés avec chauffage individuel, et une hausse spectaculaire de plus de 30 % pour celles chauffées collectivement au gaz. Pour l’année 2024, des hausses similaires sont présentes…

En 2021, un propriétaire a dépensé en moyenne 45,40 € par m² en charges de copropriété. Ainsi, un appartement de 60 m² a coûté plus de 2 750 € en frais annuels. Ces charges couvrent l’entretien et la conservation de l’immeuble, les coûts énergétiques, ainsi que les frais administratifs, incluant la maintenance des ascenseurs, le nettoyage des parties communes, l’entretien des espaces verts, et les frais d’assurance.

 

Facteurs affectant les charges de copropriété

Les charges de copropriété dépendent de divers facteurs, notamment des besoins spécifiques de l’immeuble, des services fournis aux copropriétaires, du nombre de lots possédés, et de la part de chacun dans la copropriété. Ces coûts sont détaillés dans l’État Descriptif de Division (EDD) voté en assemblée générale, rendant leur répartition incontournable. Chaque copropriétaire doit contribuer aux dépenses communes proportionnellement à ses tantièmes, ce qui peut varier considérablement d’un immeuble à l’autre et d’un copropriétaire à l’autre.

 

Surcoûts et dérives dans les charges

Emile Hagège, Directeur Général de l’ARC, souligne que les contrats d’entretien, les assurances et les honoraires des syndics augmentent continuellement. Les syndics présentent souvent des contrats de base auxquels s’ajoutent de nombreux frais supplémentaires, ce qui alourdit considérablement les charges. Par exemple, des frais de mise en demeure pour impayés peuvent coûter jusqu’à 120 €. Les associations de consommateurs dénoncent ces pratiques depuis des années, indiquant que les syndics profitent parfois de la complexité des contrats pour imposer des frais additionnels injustifiés aux copropriétaires.

L’inflation, surtout sur les factures d’énergie, a aussi un impact significatif. Le bouclier tarifaire mis en place en 2021 pour limiter les hausses des prix de l’énergie a été supprimé en juillet 2023, exposant les copropriétés à des augmentations substantielles. Les copropriétés chauffées au gaz ont vu leurs charges augmenter de 19,54 % en moyenne en 2022, avec certains immeubles payant jusqu’à sept fois plus. Les coûts énergétiques deviennent ainsi une source majeure de préoccupation, particulièrement pour les copropriétés dépendant de systèmes de chauffage collectif.

 

Travaux de rénovation énergétique

Travaux rénovation énergétique, charges de copropriété en hausseAvec environ 1,9 million d’appartements considérés comme des passoires énergétiques, des travaux de rénovation énergétique sont indispensables. Cependant, la hausse des prix des matières premières augmente les coûts de ces travaux, souvent répercutés sur les charges de copropriété. Les travaux d’entretien ou exceptionnels représentent en moyenne un surcoût de 35 % sur les frais courants. Les syndics perçoivent également des honoraires supplémentaires pour le suivi des travaux. Ces coûts additionnels peuvent rendre la situation encore plus difficile pour les copropriétaires, surtout lorsqu’ils doivent financer des projets de grande envergure pour améliorer l’efficacité énergétique de leurs immeubles.

Croissance des impayés

Les copropriétaires sont souvent amenés à voter pour des travaux coûteux en assemblée générale, mais ces travaux sont parfois interrompus en raison des surcoûts, menant à des impayés croissants. L’Agence nationale de l’habitat (ANAH) a signalé une augmentation de 44 % des copropriétés avec plus de 31 % de charges impayées, soit 40 000 nouveaux immeubles, portant le total à 130 000. Cette situation crée des tensions au sein des copropriétés, les mettant parfois en situation de redressement judiciaire lorsque les impayés deviennent ingérables.

 

Recommandations de l’ARC

Arc copropriété

Pour faire face à cette situation, l’ARC recommande aux copropriétaires de vérifier les contrats en cours et de les mettre en concurrence si nécessaire. L’association appelle également à un « Grenelle » de la copropriété pour réexaminer la gestion des copropriétés, les responsabilités des copropriétaires, et les sanctions pour les syndics fautifs. Cette initiative vise à améliorer la transparence et la gestion financière des copropriétés, assurant ainsi une meilleure protection des intérêts des copropriétaires. L’ARC insiste sur la nécessité de réformes pour stabiliser les charges et protéger les copropriétaires contre les augmentations excessives et les pratiques abusives des syndics.

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Les aides à la rénovation énergétique 2024 pour les copropriétés

Les aides à la rénovation énergétique 2024 pour les copropriétés

Dans un contexte où la transition énergétique est devenue une priorité mondiale, la rénovation des bâtiments, et notamment des copropriétés, joue un rôle crucial dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et dans la préservation de l’environnement. Cependant, de nombreux propriétaires peuvent être dissuadés par le coût élevé de tels projets. Heureusement, une variété d’aides à la rénovation énergétique en 2024 sont disponibles pour soutenir ces initiatives et rendre la rénovation énergétique des copropriétés plus accessible que jamais.

aide rénovation énergétique

1. MaPrimeRénov’ pour les Copropriétés

L’une des aides les plus importantes pour la rénovation énergétique des copropriétés en 2024 est MaPrimeRénov’. Ce dispositif, lancé par le gouvernement français, offre des subventions aux copropriétés qui entreprennent des travaux visant à améliorer leur performance énergétique. Les propriétaires peuvent bénéficier d’une aide financière substantielle pour des projets tels que l’isolation des murs, le remplacement des fenêtres, l’installation de systèmes de chauffage plus efficaces, et bien plus encore. Cette aide peut contribuer de manière significative à réduire le coût total des travaux pour les copropriétés et encourager ainsi leur engagement dans la transition énergétique.

MaPrimeRénov est conçue pour être accessible à tous les types de copropriétés, qu’il s’agisse de petits immeubles résidentiels ou de grands ensembles immobiliers. Les fonds alloués par MaPrimeRénov’ peuvent couvrir jusqu’à 90% du coût des travaux dans les cas les plus favorables, ce qui représente une opportunité significative pour les copropriétés de réaliser des améliorations énergétiques sans compromettre leur budget.

2. Le Programme « Habiter Mieux » de l’agence nationale de l’habitat (ANAH)

L’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) propose également un programme spécifique pour la rénovation énergétique des copropriétés, appelé « Habiter Mieux ». Ce programme offre des subventions aux copropriétés qui entreprennent des travaux visant à améliorer leur efficacité énergétique. Les projets éligibles comprennent l’isolation thermique, le remplacement des systèmes de chauffage, la ventilation, et d’autres améliorations énergétiques. Les subventions de l’ANAH peuvent être combinées avec d’autres aides financières, telles que MaPrimeRénov’, pour maximiser les avantages pour les copropriétés.

Le programme « Habiter Mieux » de l’ANAH vise à améliorer la qualité de vie des résidents tout en réduisant la précarité énergétique et en luttant contre le gaspillage d’énergie. En s’appuyant sur une approche globale de la rénovation énergétique, ce programme offre un soutien financier significatif aux copropriétés engagées dans des projets d’amélioration de leur performance énergétique.

    3.Les certificats d’économie d’énergie (CEE)

    aide rénovation énergétique Les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) sont un autre outil important pour soutenir la rénovation énergétique des copropriétés. Les CEE sont des certificats attribués aux fournisseurs d’énergie et aux distributeurs pour la mise en œuvre de projets visant à réduire la consommation d’énergie. Les copropriétés peuvent bénéficier de subventions en échange de la réalisation de travaux d’amélioration énergétique, tels que l’isolation, le remplacement des équipements de chauffage, l’installation de systèmes de ventilation, et bien d’autres encore. Les CEE offrent ainsi une source de financement supplémentaire pour les projets de rénovation énergétique des copropriétés.

        4. Les prêts à taux zéro (PTZ) et les prêts bonifiés

        En plus des subventions, les copropriétés peuvent également bénéficier de prêts à taux zéro (PTZ) et de prêts bonifiés pour financer leurs projets de rénovation énergétique. Ces prêts offrent des conditions avantageuses, telles que des taux d’intérêt bas ou nuls, des périodes de remboursement prolongées, et des montants de prêt élevés. Les copropriétés peuvent ainsi financer une partie ou la totalité de leurs travaux de rénovation énergétique tout en conservant une flexibilité financière.

        Les prêts à taux zéro (PTZ) sont particulièrement attrayants pour les copropriétés, car ils permettent de financer des projets de rénovation sans avoir à payer d’intérêts supplémentaires. De plus, les prêts bonifiés offrent des conditions encore plus avantageuses, notamment des taux d’intérêt réduits et des modalités de remboursement flexibles.

        5. Les aides locales et régionales

        En plus des aides nationales, de nombreuses collectivités locales et régionales proposent également des programmes d’aide à la rénovation énergétique des copropriétés. Ces programmes peuvent varier en fonction de la région, mais ils comprennent souvent des subventions, des prêts à taux réduit, des incitations fiscales, et d’autres avantages pour encourager les copropriétés à entreprendre des projets de rénovation énergétique.

        Les programmes d’aide locaux et régionaux sont conçus pour répondre aux besoins spécifiques des communautés locales et pour encourager la participation des copropriétaires à des projets de rénovation énergétique. En combinant ces programmes avec les aides nationales, les copropriétés peuvent bénéficier d’un soutien financier complet pour leurs projets de rénovation énergétique.

        Conclusion :

        Les aides disponibles pour la rénovation énergétique en 2024 des copropriétés offrent une opportunité précieuse pour les propriétaires de réduire leur empreinte écologique, de réduire leurs factures énergétiques, et d’augmenter la valeur de leur propriété. En combinant différentes sources de financement et en tirant parti des programmes d’aide disponibles, les copropriétés peuvent transformer leur bâtiment en un exemple de durabilité et de responsabilité environnementale. Si vous souhaitez obtenir d’avantages de conseils et faire des économies en réalisant votre rénovation énergétique, contactez-nous dès maintenant !

        Travaux en copropriété 2024 : gestion, coûts et complexités

        Travaux en copropriété 2024 : gestion, coûts et complexités

        travaux en copropriété 2024Dans le paysage immobilier moderne, les copropriétés représentent une part importante du marché, offrant aux propriétaires une alternative attrayante à la propriété individuelle. Cependant, avec cette forme de propriété viennent des défis uniques, notamment en ce qui concerne les travaux en copropriété 2024 : travaux de rénovation et d’entretien en copropriété.

        Décisions collectives : complexités et retards

        L’un des défis majeurs auxquels sont confrontées les copropriétés lorsqu’il s’agit de travaux est la prise de décision collective. Chaque décision, qu’il s’agisse de rénover une façade, de remplacer un système de plomberie obsolète ou de réaménager des espaces communs, doit être approuvée par une majorité des copropriétaires. Cela peut entraîner des retards et des complications, surtout lorsque les opinions divergent sur la meilleure façon de procéder.

        Coûts élevés, facteurs et pressions financières

        De plus, les coûts des travaux en copropriété peuvent être considérablement plus élevés que dans le cadre d’une propriété individuelle. Non seulement les projets peuvent nécessiter l’engagement de professionnels qualifiés pour répondre aux normes de qualité et de sécurité requises, mais il faut également tenir compte des frais de gestion, des assurances et des éventuelles contributions aux fonds de réserve de la copropriété. Ces coûts additionnels peuvent peser lourdement sur les propriétaires déjà confrontés à des charges mensuelles considérables.  

        Impact de la négligence : des responsabilités partagées

        Les prix élevés des travaux en copropriété sont souvent exacerbés par la nature même de la propriété partagée. Par exemple, si un seul copropriétaire néglige l’entretien de son unité, cela peut avoir un impact sur l’ensemble de la propriété, entraînant des coûts supplémentaires pour les réparations et les rénovations nécessaires pour préserver la valeur et la qualité de vie des autres résidents. ouvrier rénovation énergétique

        Travaux de rénovation copropriété

        Gestion efficace : coordination et communication

        La gestion efficace des travaux en copropriété est essentielle pour atténuer ces défis. Cela peut impliquer la mise en place de processus décisionnels clairs et transparents, ainsi que la communication ouverte entre les copropriétaires, le conseil d’administration et les gestionnaires immobiliers. Les avancées technologiques, telles que les plateformes de gestion de projets en ligne, peuvent également faciliter la coordination et la collaboration entre toutes les parties impliquées.  

        Planification à long terme, prévention et anticipation des travaux de copropriété

        De plus, il est crucial pour les copropriétés de planifier à long terme et d’établir des fonds de réserve adéquats pour couvrir les coûts futurs des travaux majeurs. En investissant de manière proactive dans l’entretien préventif et en anticipant les besoins à venir, les copropriétés peuvent éviter les situations où des réparations urgentes doivent être effectuées à des coûts exorbitants.  

        Investissements judicieux : valeur à long terme

        économieEnfin, il est important pour les copropriétaires de reconnaître la valeur à long terme des travaux de rénovation et d’entretien. Bien que les coûts initiaux puissent sembler élevés, des investissements judicieux dans la préservation et l’amélioration des propriétés peuvent augmenter leur valeur à long terme et améliorer l’expérience de vie des résidents. En conclusion, les travaux en copropriété présentent des défis uniques, notamment en ce qui concerne la prise de décision collective, les coûts élevés et la gestion complexe des projets. Cependant, avec une planification soignée, une communication efficace et une gestion proactive, ces défis peuvent être surmontés, permettant aux copropriétés de maintenir et d’améliorer la valeur et la qualité de vie de leurs résidents. Pour plus d’informations, visitez la page sur Les Services Publics : les fonds de travaux pour les copropriétes. Vous pouvez notamment faire vérifier vos devis et demandez conseils gratuitement et simplement à Ma Négo pour réduire leurs coûts et avoir une gestion de copro plus efficace : Négocier vos travaux – Ma Négo (ma-nego.fr).
        Salon de l’ARC, le salon indépendant de la copropriété

        Salon de l’ARC, le salon indépendant de la copropriété

        Depuis plus de 15 ans, l’ARC organise son salon indépendant de la copropriété destiné aux conseillers syndicaux, syndics non professionnels et copropriétaires.

        En 2023, le thème central était consacré autour de la question : « Les défis de la rénovation énergétique en copropriété ».

        Ce thème se justifie car les syndicats de copropriétaires doivent répondre à des enjeux fondamentaux. Notamment la rénovation y compris énergétique de leur copropriété alors que les charges et prix des énergies augmentent. Pour répondre à cet enjeu, l’ARC accueille des exposants de différents corps de métier. Juristes, contrôleurs aux comptes, architectes, avocats, ascensoristes, techniciens…

         

        Des conférences plénières

        De nombreux experts et personnalités du secteur de la copropriété interviennent au cours de nos conférences. Ils abordent des sujets fondamentaux et d’actualité tels que : la rénovation énergétique et la gouvernance des copropriétés de demain.
        Mais aussi le rôle du conseil syndical lors de votes de travaux,  les projets de plan pluriannuel de travaux.

         

        Des ateliers pratiques et techniques

        En parallèle des conférences plénières, des ateliers sont assurés par des experts de l’ARC ou des exposants. Ils aborderont, de manière pratique et didactique, différents sujets liés à la copropriété.

        Les thématiques sont multiples : la gestion des sinistres en copropriété, la mise en concurrence des contrats de syndic. La recharge des voitures électriques, le droit de louer, la sécurité incendie, la gestion des gardiens/employés d’immeuble…

         

        Un village dédié aux syndics non professionnels

        Un village est exclusivement réservé aux syndics non professionnels pour répondre aux questions qu’implique la gestion d’une copropriété.

        À travers ce village, des mini ateliers sont organisés pour présenter l’ensemble des services et assistance proposés par l’ARC. Cela concerne la gestion administrative, juridique et comptable, mis à la disposition des syndics non professionnels.

         

        La production de guides

        Comme chaque année, à l’occasion du salon, est présentée la nouvelle production de guides publiés par l’ARC.

        Pas moins de dix nouveaux titres sont proposés abordant différents thèmes tels que le contrôle des comptes. Parmi les sujets : comment être syndic non professionnel de sa copropriété, les vingt abus les plus fréquemment commis par les syndics, et les notions essentielles de la copropriété.

        Est également distribué gratuitement le guide « vert technique » qui reprend tous les sujets techniques de la copropriété.

         

        Un site internet dédié au salon

        Pour permettre aux visiteurs de connaître les dernières évolutions du salon, un site internet a été spécifiquement développé.