Syndics de copropriété : une gestion sous tension en France

Syndics de copropriété : une gestion sous tension en France

Depuis plusieurs années, un malaise grandit dans les copropriétés françaises. De nombreux copropriétaires dénoncent des abus de la part de leurs syndics : factures injustifiées, absence de transparence, manque de concertation et conflits d’intérêts avec certains prestataires. Le récent reportage diffusé sur TF1 donne un coup de projecteur sur ces dérives, révélant une réalité bien plus répandue qu’il n’y paraît.

Un problème structurel : 65 % des syndics en infraction

Ces cas ne sont pas isolés. Une enquête menée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) est venue confirmer l’ampleur du phénomène : 65 % des syndics contrôlés présentent des irrégularités

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Sur la Côte d’Azur, les copropriétés face aux conflits syndics-BTP

Sur la Côte d’Azur, les copropriétés face aux conflits syndics-BTP

 

Une enquête judiciaire dévoile des conflits d’intérêts impactants les copropriétés. Elle vise à faire la lumière sur d’éventuels arrangements douteux entre des syndics de copropriété et professionnels du BTP sur la Côte d’Azur.

Derrière ces soupçons, un système bien rodé pourrait se dessiner. Certains syndics favoriseraient des prestataires “amis”, en échange de commissions ou d’avantages. Résultat : les copropriétaires paieraient les conséquences, souvent sans le savoir.

Des conflits d’intérêts syndics x professionnels du BTP

Selon Le Figaro, l’enquête a donné lieu à plusieurs perquisitions dans des cabinets de syndics de la région. Les enquêteurs cherchent à comprendre les liens entre ces professionnels et les entreprises du BTP qu’ils mandatent régulièrement.

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Les Arnaques en Copropriété : Comment les identifier et s’en protéger ?

Les Arnaques en Copropriété : Comment les identifier et s’en protéger ?

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mené une vaste enquête auprès des syndics de copropriété en 2021 et 2022. Sur les 457 établissements contrôlés, 313 présentaient des anomalies, révélant des pratiques préoccupantes dans le secteur.

Les arnaques autour du pouvoir d'achat - Arnaques et fraudes types - Les  clés de la banque - Particulier

Une situation toujours inquiétante malgré une légère amélioration

Malgré une légère amélioration, le taux d’infractions restait élevé, atteignant 65,4 % en 2022. Voici un tour d’horizon des principales infractions que nous avons pu constater :

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Changements copropriété 2025 : Nouvelles lois en gestion, location et assurances

Changements copropriété 2025 : Nouvelles lois en gestion, location et assurances

Changement copropriété 2025 : À partir de 2025, plusieurs évolutions législatives majeures impacteront la gestion des copropriétés, la location immobilière et les assurances en France. Ces réformes visent principalement à renforcer la régulation du marché, encourager la transition énergétique et mieux protéger les propriétaires et locataires. Voici un aperçu détaillé des principaux changements.

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Évolution des assurances habitation

  1. Hausse des primes d’assurance

Les primes d’assurance habitation augmenteront de manière significative dès 2025, avec une hausse estimée entre 12 % et 20 %. Cette augmentation est principalement due à la multiplication des catastrophes naturelles et aux coûts de réparation de plus en plus élevés.

  1. Assurance obligatoire pour les propriétaires bailleurs

Les propriétaires bailleurs pourraient être soumis à l’obligation de souscrire une assurance spécifique couvrant les risques locatifs, notamment les loyers impayés et les dégradations. Cette réforme vise à sécuriser les investissements locatifs et à protéger les bailleurs contre les risques financiers.

  1. Extension de la garantie Catastrophes Naturelles

Face à l’augmentation des événements climatiques extrêmes, la garantie « Catastrophes Naturelles » sera renforcée. Les assureurs devront proposer des garanties élargies, couvrant les dommages liés aux tempêtes, inondations et incendies de forêt. Cela fait partie des importants changement de copropriété en 2025.

Changements dans le secteur locatif

  1. Interdiction de location des logements classés G

À partir du 1er janvier 2025, les logements classés G selon le DPE seront interdits à la location en France métropolitaine. Les propriétaires devront réaliser des travaux de rénovation énergétique pour améliorer la classification de leur bien avant de le remettre sur le marché locatif.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les passoires thermiques. Les contrevenants s’exposeront à des sanctions, notamment l’impossibilité de signer de nouveaux baux.

  1. Fin de validité des anciens DPE

Les DPE réalisés entre le 1er janvier 2018 et le 30 juin 2021 perdront leur validité dès le 1er janvier 2025. Les propriétaires devront effectuer un nouveau diagnostic pour vendre ou louer leur bien. Cette mesure garantit que les évaluations énergétiques soient conformes aux standards actuels.

  1. Fiscalité des locations meublées non professionnelles (LMNP)

La fiscalité des locations meublées évoluera en 2025. Les amortissements jusqu’alors déductibles des revenus locatifs seront réintégrés dans le calcul des plus-values lors de la revente du bien. Cela augmentera l’imposition pour les investisseurs en LMNP, réduisant l’attractivité fiscale de ce statut.

  1. Réglementation des meublés de tourisme

D’autres changements de copropriété en 2025 sont les locations de type Airbnb seront davantage régulées. Les avantages fiscaux seront réduits, avec un abattement forfaitaire de 50 % pour les meublés classés et de 30 % pour les non classés. De plus, les municipalités pourront imposer des quotas, limiter la durée de location et exiger un diagnostic énergétique avant la mise en location.

Réformes en matière de copropriété

  1. Fonds de travaux obligatoire pour toutes les copropriétés

La loi Climat et Résilience impose à toutes les copropriétés de constituer un fonds de travaux à partir de 2025. Cette obligation, déjà en place pour les grandes copropriétés, s’étendra aux immeubles de moins de 51 lots. L’objectif est de financer l’entretien, la rénovation énergétique et la conservation des bâtiments.

Les copropriétaires devront alimenter ce fonds par des cotisations annuelles définies en assemblée générale. Les montants seront calculés sur la base d’un pourcentage du budget prévisionnel de la copropriété.

  1. Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) collectif

Le DPE collectif deviendra obligatoire pour toutes les copropriétés dont le permis de construire est antérieur à 2023. Cette obligation vise à favoriser les rénovations énergétiques collectives et à identifier les « passoires thermiques ». À partir de 2025, les copropriétés de 50 à 100 lots devront avoir réalisé ce diagnostic, sous peine de sanctions.

  1. Plan Pluriannuel de Travaux (PPT)

Le PPT sera imposé à toutes les copropriétés et fait donc partie des importants changements de copropriété en 2025. Ce document recensera les travaux nécessaires à la préservation de l’immeuble sur dix ans, avec un calendrier précis. Les travaux prioritaires, notamment ceux liés à l’efficacité énergétique, devront être réalisés en priorité.

Conclusion

Les changements prévus à partir de 2025 dans les domaines de la copropriété, de la location immobilière et des assurances auront un impact considérable sur les propriétaires, locataires et investisseurs. Ces réformes visent à améliorer la performance énergétique des logements, renforcer la sécurité financière des bailleurs et protéger les occupants contre les risques climatiques. Pour anticiper ces évolutions, il est crucial de s’informer et d’adopter des stratégies adaptées dès maintenant. Si vous souhaitez avoir des informations supplémentaires, vous pouvez visiter la page du Règlement de copropriété | Service-Public.fr

Si vous souhaitez réaliser des économies sur vos charges et travaux de copropriété, faites appel à nos services sur www.ma-nego.fr.

Mauvais diagnostics immobiliers : Comment les copropriétaires peuvent éviter les arnaques et vérifier leur fiabilité

Mauvais diagnostics immobiliers : Comment les copropriétaires peuvent éviter les arnaques et vérifier leur fiabilité

Les mauvais diagnostics immobiliers représentent une menace croissante pour les copropriétaires. Entre erreurs de sous-traitance et fraudes sur les performances énergétiques, ces pratiques mettent en danger vos finances, la conformité légale de votre bien, et même sa valeur sur le marché. Dans cet article, découvrez comment repérer ces pièges et vous protéger efficacement, notamment grâce à des solutions comme celles proposées par Ma Négo.

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Les dérives du secteur : Diagnostics erronés et fraudes

Sous-traitance excessive et erreurs de diagnostic

Le recours à la sous-traitance est une pratique courante dans le domaine des diagnostics immobiliers. Malheureusement, cela peut mener à des erreurs critiques. Comme le souligne un article de Quotidiag, cette pratique engendre parfois un manque de rigueur et des diagnostics erronés.

Un diagnostiqueur sous-traitant, souvent moins expérimenté ou pressé par des contraintes de rentabilité, pourrait produire des rapports incorrects ou incomplets. Ces erreurs peuvent avoir des conséquences graves, comme la sous-évaluation de travaux nécessaires ou, à l’inverse, des rénovations superflues et coûteuses.

Fraude massive sur les DPE

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est particulièrement touché par des pratiques frauduleuses. Selon une enquête de Le Parisien, une partie importante des DPE réalisés ces dernières années a été falsifiée ou menée de manière bâclée. Cela entraîne des classifications énergétiques incorrectes, faussant ainsi la valeur des biens immobiliers et pénalisant les copropriétaires.

Dans certains cas, des diagnostiqueurs peu scrupuleux gonflent volontairement les performances énergétiques pour valoriser un bien ou, au contraire, les sous-estiment pour inciter à des travaux coûteux. Ces manipulations créent une méfiance généralisée et fragilisent la confiance envers les professionnels du secteur.

Les risques pour les copropriétaires

  1. Impact financier : Des diagnostics erronés ou frauduleux peuvent engendrer des coûts inutiles, que ce soit pour des travaux superflus ou des litiges.
  2. Problèmes juridiques : En cas de litige, les copropriétaires peuvent se retrouver impliqués dans des procédures coûteuses et chronophages.
  3. Difficultés de revente : Une classification énergétique incorrecte peut réduire l’attractivité d’un bien sur le marché ou, pire, entraîner des baisses de prix injustifiées.
  4. Non-conformité légale : Les diagnostics sont indispensables pour respecter la législation en vigueur. Un diagnostic non conforme expose les propriétaires à des sanctions.

Comment éviter les arnaques ?

  1. Choisir un diagnostiqueur certifié et compétent

Avant d’engager un diagnostiqueur, vérifiez ses certifications et son expérience. Les certifications comme celles délivrées par le COFRAC (Comité Français d’Accréditation) sont des gages de qualité.

  1. Éviter la sous-traitance à outrance

Assurez-vous que le diagnostiqueur que vous engagez réalise lui-même l’inspection. Demandez des garanties sur le processus et vérifiez si l’entreprise sous-traite tout ou partie de son activité.

  1. Exiger des rapports détaillés

Un bon diagnostic doit inclure des observations claires, des preuves (photos, analyses) et des recommandations justifiées. Méfiez-vous des rapports trop succincts ou mal argumentés.

  1. Comparer plusieurs devis

Ne vous contentez pas d’une seule proposition. Comparez les devis et renseignez-vous sur la réputation des entreprises pour identifier les professionnels sérieux.

  1. Faire appel à un tiers pour vérification

En cas de doute sur un diagnostic déjà réalisé, il est possible de faire appel à une entreprise indépendante comme Ma Négo pour une contre-expertise.

Pourquoi faire appel à Ma Négo ?

Ma Négo est une entreprise spécialisée dans l’accompagnement des copropriétés, y compris les diagnostics. Voici pourquoi vous pouvez leur faire confiance :

  • Expertise certifiée : Les diagnostiqueurs affiliés à Ma Négo sont rigoureusement sélectionnés pour leur compétence et leur intégrité.
  • Transparence totale : Ma Négo vous fournit des diagnostics clairs, détaillés et conformes aux normes en vigueur.
  • Vérification des diagnostics existants : Si vous avez des doutes sur un diagnostic antérieur, Ma Négo peut réaliser une contre-expertise pour confirmer ou infirmer les résultats.
  • Accompagnement personnalisé : L’équipe de Ma Négo vous conseille à chaque étape pour éviter les pièges et sécuriser vos projets immobiliers.

Conclusion : Prévenir plutôt que guérir

Les erreurs et fraudes dans les diagnostics immobiliers sont une réalité préoccupante pour les copropriétaires. Face à ces dérives, il est essentiel de faire preuve de vigilance, de bien choisir ses prestataires et de ne pas hésiter à demander une contre-expertise en cas de doute.

En collaborant avec des professionnels fiables comme Ma Négo, vous avez l’assurance de diagnostics précis et conformes, vous protégeant ainsi des conséquences financières, juridiques et pratiques d’un mauvais diagnostic. Préservez la valeur de votre bien et votre tranquillité d’esprit en confiant vos diagnostics immobiliers à des experts dignes de confiance. Vous pouvez bénéficier d’une expertise gratuite ici !

 

Loi Airbnb 2024 : Tout ce que vous devez savoir sur la nouvelle réglementation des meublés de tourisme

Loi Airbnb 2024 : Tout ce que vous devez savoir sur la nouvelle réglementation des meublés de tourisme

La loi Airbnb 2024, adoptée définitivement par le Parlement, marque un tournant dans la régulation des meublés de tourisme en France. Cette législation, mise en place le 7 novembre 2024, introduit des modifications fiscales et offre aux municipalités de nouveaux outils pour encadrer la location de courte durée, dans le but de rééquilibrer le marché locatif et de répondre à la crise du logement.

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Réduction des avantages fiscaux

Jusqu’à présent, les locations de meublés touristiques bénéficiaient d’un régime fiscal avantageux par rapport aux locations classiques. La nouvelle loi modifie ces dispositions :

  • Pour les meublés de tourisme non classés, l’abattement fiscal passe de 50 % à 30 %, avec un plafond de 15 000 euros de revenus locatifs annuels.
  • Pour les meublés classés et les chambres d’hôtes, l’abattement est réduit de 71 % à 50 %, avec un plafond abaissé à 77 700 euros.

Ces ajustements visent à aligner la fiscalité des locations touristiques sur celle des locations traditionnelles, réduisant ainsi l’incitation à transformer des logements destinés à l’habitation permanente en meublés de tourisme.

Renforcement des pouvoirs des municipalités

La loi Airbnb 2024 confère aux maires une « boîte à outils » pour mieux réguler les meublés de tourisme :

  • Les communes peuvent désormais limiter à 90 jours par an (contre 120 jours auparavant) la durée maximale de location d’une résidence principale sur des plateformes comme Airbnb.
  • Toutes les communes ont la possibilité d’instaurer des quotas de meublés de tourisme pour éviter une saturation du marché locatif par des locations de courte durée.
  • Dans les zones tendues ou les communes comptant plus de 20 % de résidences secondaires, les plans locaux d’urbanisme (PLU) peuvent désormais réserver certaines zones à la construction de résidences principales.

Ces mesures offrent aux collectivités locales une plus grande flexibilité pour adapter la régulation des meublés de tourisme en fonction des spécificités de leur territoire.

Obligations supplémentaires pour les propriétaires avec la loi Airbnb 2024

La loi introduit également de nouvelles obligations pour les propriétaires de meublés de tourisme :

  • Généralisation de l’obligation de déclaration en mairie et obtention d’un numéro d’enregistrement pour tous les meublés, qu’il s’agisse de résidences principales ou secondaires.
  • Fourniture de justificatifs de propriété lors de la déclaration.
  • Information obligatoire du syndic de copropriété, qui pourra décider d’autoriser ou non la location en meublé de tourisme au sein de la copropriété.
  • Obtention d’une autorisation de changement d’usage pour transformer un logement d’habitation en meublé de tourisme, applicable dans toutes les communes.

Ces dispositions visent à assurer une meilleure transparence et un contrôle accru des activités de location de courte durée.

Diagnostic de performance énergétique (DPE) obligatoire

Afin d’éviter que les propriétaires ne contournent les obligations de rénovation énergétique en se tournant vers la location de courte durée, la loi impose désormais aux meublés de tourisme de respecter les mêmes exigences que les locations classiques :

  • À partir de 2025, les nouveaux meublés de tourisme situés en zone tendue et soumis à autorisation de changement d’usage devront présenter un DPE classé au moins F.
  • En 2028, ces logements devront atteindre une classe E.
  • Pour les meublés de tourisme existants, un délai de dix ans est accordé pour se conformer aux exigences énergétiques, avec une obligation d’atteindre la classe D d’ici 2034.

Les résidences principales ne sont pas concernées par ces obligations.

Réactions des parties prenantes

La nouvelle législation a suscité diverses réactions :

  • Les représentants du secteur hôtelier ont salué une « réponse équilibrée aux besoins de nos concitoyens et aux impératifs économiques du secteur de l’hôtellerie ».
  • Airbnb a exprimé ses réserves, regrettant « l’addition de nouvelles contraintes fiscales et administratives qui pèseront lourdement sur les familles françaises désirant louer occasionnellement leur logement ».

Conclusion

Cette loi marque une étape importante dans la régulation des meublés de tourisme en France, visant à rééquilibrer le marché locatif et à répondre aux défis posés par la croissance rapide des locations de courte durée. Pour des informations complémentaires, vous pouvez vous rendre sur Vie Publique.

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